Une réplique d'airsoft, comme le mot anglo-saxon l’indique, est la propulsion par air comprimé de billes en plastiques à une vitesse réduite. La puissance émise par les projectiles se situe entre 0,08 et 2 joules.
Ces répliques éjectent les billes en rafales grâce à un système électrique contenu dans un composant appelé gearbox : un moteur électrique entraîne des engrenages, entraînant eux-mêmes un piston qui va comprimer un ressort. À la fin du cycle, les engrenages relâchent le piston qui va, par la détente rapide du ressort, comprimer un volume d'air plus ou moins grand suivant le cylindre installé. Du fait du faible prix de l'électricité, ces répliques sont peu onéreuses à l'usage.
Ces répliques permettent une utilisation soutenue et une autonomie assez élevée en fonction de la puissance et la capacité de la batterie utilisée. Leur puissance est modifiable par simple changement du ressort, mais le renforcement de nombreuses autres pièces peut s'avérer nécessaire afin de conserver la fiabilité de la réplique et éviter les casses.
Les types de batteries utilisées évoluent avec les progrès du modélisme classique : les batteries de type NiCd, NiMH sont les plus utilisées, mais sont sources de problèmes divers tels que l'obligation de décharger intégralement la batterie avant recharge (pour les NiCd) et une sensibilité aux conditions atmosphériques (perte d'autonomie par temps froid).
Un nouveau type de batterie, les LiPo tend à se répandre dans l'airsoft, surtout grâce à un prix réduit comparé aux autres types de batteries, et aussi grâce à un gain d'autonomie. Cependant, les LiPo demandent plus d'attention que les NiMH ou NiCd, car elles sont sensibles aux chocs, et il est donc fortement conseillé d'utiliser un sac en kevlar pour les stocker, transporter, ou charger (surtout pour minimiser les risques de dégâts importants si l'enveloppe de la batterie LiPo a été dégradé et prend feu). Cependant, malgré la mauvaise réputation qu'ont ces batteries LiPo, pour peu que l'utilisateur soit soigneux, elles ne présentent pas plus de risques qu'un autre type de batterie.
Leur principe de fonctionnement repose sur le principe du semi-automatique, chaque pression sur la détente déclenche la percussion d'une valve qui va libérer une partie du gaz. Celui-ci va propulser la bille et actionner un bloc pompe qui va avoir pour effet de ramener la culasse en arrière puis en avant au moyen d'un ressort de rappel. Ceci permet l'introduction d'une nouvelle bille dans la chambre de tir. étant donné leur principe actif (le gaz, souvent un réfrigérant ou un dérivé du propane à l'état liquide), ses performances (puissance notamment) sont fortement influencées par la température ambiante. En effet, en dessous de 0°C ou par faible température, presque aucun GBB ne fonctionne correctement, le gaz n'ayant pas la possibilité de se dilater correctement. Ces répliques peuvent soit tirer en coup par coup (semi-automatique) ou en rafales (automatique) suivant leur type et leur mécanismes internes. Les mécanismes GBB ont l'intérêt du réalisme en simulant le recul de la culasse. Mais contrairement aux armes réelles, le canon a plutôt tendance à plonger lors du tir (alors qu'il se cabre sur une arme réelle). Cela s'explique par le fait que la quantité de mouvement du projectile est minime. L'effet mécanique du gaz consiste essentiellement à projeter la culasse vers l'arrière, l'effet de recul s'appliquant alors au reste de la réplique et provoquant son pivotement vers l'avant.
CO2: Les répliques utilisant du dioxyde de carbone, notamment certaines répliques automatiques, l'air étant contenu dans des bouteilles similaires à celles employées au paintball, des sparklets. Les répliques à CO2 peuvent avoir une culasse mobile (type GBB). à noter que certaines de ces répliques sont relativement plus puissantes que les GBB conventionnels (environ 400 ft/s - 120 m/s) et sont dont habituellement peu utilisées n partie d'intérieur pour prévenir des blessures. (CQB). Lance-grenades : Certains AEG peuvent être équipés de lance-grenades, notamment les M16 et dérivés, les G36, les AK47 et dérivés et les tout nouveaux SCAR. Ces accessoires se fixent de 2 manières différentes suivant les modèles :
Les grenades fonctionnent selon le principe de la chevrotine et sont alimentées par du gaz. Les billes sont placées dans des tubes situés à l'avant de la grenade (de 18 à 200 billes dans 12 tubes en général), et la grenade est insérée dans le lance grenade. La visée est relative car les billes retombent vite, le système n'étant pas équipé de hop-up. Certaines grenades tirent des grosses balles en caoutchouc ressemblant à des flashballs, mais cette variante est extrêmement rare.
Les répliques manuelles (dites spring, littéralement "ressort") : le réarmement est manuel (après chaque tir). Ce principe est utilisé principalement sur les répliques de fusils sniper, à pompes ou les pistolets bas de gamme.
Les bolts ou répliques de précision : limités en billes mais ayant une plus grande portée/précision, ils fonctionnent sur le principe des spring et bénéficient généralement d'améliorations installées par les joueurs, comme un canon dit "de précision", un ressort plus raide augmentant la puissance de la réplique et toutes autres pièces utiles. Ils sont relativement peu bruyants mais leur cadence de tir est limitée et la force employée pour réarmer leur ressort à chaque tir augmente proportionnellement à la raideur du ressort utilisé. Ces répliques de fusil de précision peuvent avoir une énergie cinétique allant jusqu'à 2 joules, limite légale en France, mais peuvent néanmoins dépasser facilement cette limitation contrairement
à certaines autres types de répliques limités par des mécanismes internes compliqués et fragiles. Leur utilisation, conditionnée par leurs caractéristiques, implique ainsi de fait une méthode de jeu se voulant plus élaborée et prenant appui sur l'art du camouflage, la discrétion et la précision des tirs. Les joueurs adoptant cette méthode sont considérés comme snipers.
Vous cherchez de la polyvalence : une bonne cadence, une précision correcte, une réplique pas trop lourde ni trop encombrante pour un style de jeu flexible qui vous permet d'adopter tous les rôles sans être meilleur qu'un spécialiste. Votre préférence va à la charge tactique ou barbare vers l'équipe ennemie ou au soutien de l'équipe qui réalise ladite charge.
Les répliques d'assaut sont les plus courantes. Elles permettent d'adapter un maximum d'accessoires et de les customiser quasi infiniment. Il est aisé de transformer une réplique d'assaut en mitrailleuse lourde ou petite mitraillette, voir en fusil anti-sniper. ça vous laisse donc un large choix pour votre style de jeu, et même le luxe d'en changer après coup contre quelques euros de modification.
La capacité des chargeurs varie entre 300 et 600 billes pour les chargeurs Hicap, 80 et 150 pour les Midcaps (ou les capacités réelles pour les Lowcaps).
M4A1, AK-47, G36, FAMAS, SCAR
Ce n'est pas la taille qui compte ! Vous préférez être discret, mobile et rapide au détriment de la précision ou de l'autonomie en billes. Leurs caractéristiques de portée et de puissance se confondent avec celles des répliques d'assaut, sauf pour les plus petites qui servent de backup. Elles sont cependant plus compactes et plus légères mais permettent d'emporter moins d'accessoires ou de billes.
Excellentes pour jouer en CQB, les mitraillettes ont cependant une précision réduite par rapport à d'autres répliques, dommageable pour certaines parties en forêt. Si vous préférez engager l'ennemi de loin plutôt que charger, une réplique d'assaut longue est plus adaptée, surtout que certaines répliques d'assaut font office de compromis d'un point de vue longueur du canon et précision comme le G36c ou le Sig 552. à contrario, si vous êtes discret, spécialiste en infiltration ou prompt à foncer sur l'ennemi, c'est l'outil le plus adapté.
N'oubliez pas non plus qu'une réplique de mitraillette allégée et raccourcie peut servir de backup à une réplique plus longue ou plus lourde. Ces répliques s'utilisent comme un GBB avec les avantages d'une réplique automatique. Les snipers emportent souvent un MP5k ou un AEP pour pouvoir éliminer de près, autant pour la maniabilité que la puissance plus faible que celle de leur fusil de précision, douloureux à quelques mètres.
MP5, P90, MP7, UMP .45, Uzi, Skorpion
Vous voulez pouvoir vous poser en haut d'une butte et défourailler tout ce qui bouge sans lâcher la gâchette. Rassurez-vous, l'airsoft permet aussi ce genre de défoulement, j'espère juste que vos muscles vont suivre.
Une réplique de mitrailleuse a à peu près la même précision d'une réplique d'assaut, mais une cadence supérieure et surtout un magasin très important (parfois 3000 ou 5000 billes). Elle se distingue aussi par son encombrement supérieur et surtout son poids : oubliez les 4 kg de votre AEG : il va falloir faire un effort pour épauler une telle bête ! Les modèles courants vous permettent l'ajout d'organes de visée et des accessoires habituels, évitez simplement le mauvais goût (lance-grenade sur une M60 par exemple). Par contre, oubliez l'assaut et contentez-vous de soutenir vos camarades plus téméraires (ou idiots, c'est comme vous voyez) qui foncent sous vos tirs nourris.
Il est important de se soucier de la puissance avec une mitrailleuse lourde, car vos cibles recevront beaucoup plus de billes. évitez donc de dépassez les 350 FPS et de vous acharner sur des joueurs, surtout à courte distance.
M269, M60, L86
Amis de la précision, bonjour. Cette catégorie regroupe les répliques longues et destinées au tir à distance, incluant les AEG et les "bolts" ou snipers à réarmement. Si vous êtes patient, précis, affectionnez les lunettes et préférez engager à longue portée, ces répliques sont faites pour vous. Et tant pis pour ceux qui disent que vous compensez quelque chose :D, ils riront moins quand vous leur aurez mis un headshot.
Une réplique longue donne avant tout de la précision. C'est crucial dans certaines situations où vos camarades n'arrivent pas à déloger un tireur : une lunette, quelques tirs droit au but et le tour est joué. L'encombrement d'une réplique longue est parfois problématique et requiert un certain temps d'adaptation, notamment en bâtiment ou à couvert.
On distingue deux écoles du sniping en airsoft : les répliques à réarmement manuel (gaz ou ressort) et les AEG optimisés pour le tir à distance. Ces derniers peuvent tirer en semi voire en automatique, emportent une capacité de billes moindre que leurs équivalents en assaut (30 à 200 billes) et sont évidemment plus longs et plus précis. Les snipers bolts quand à eux sont plus légers, plus précis encore, mais ont une cadence très réduite en raison du réarmement manuel et une capacité encore amoindrie (25 billes en général). On fait parfois l'analogie pour l'airsoft de la différence entre "tireur de précision" et "tireur embusqué", désignant respectivement les utilisateurs d'AEG "anti-snipers" et ceux préférant les répliques bolts. C'est une différence importante de style de jeu : le sniper embusqué va privilégier la discrétion et essayer d'éliminer sa cible dès la première bille, alors qu'avec un AEG on fait plus de bruit mais on dispose d'une cadence plus importante.
M14/M21, Dragunov, SR25/variantes du M16, Bar-10,Mauser SR Pro Tactical
Le décret 99-2405 réglemente la commercialisation en France des répliques d'armes et exprime l'énergie maximale de répliques, c'est le joule qui est la mesure légale (énergie développée en sortie de bouche). Le décret 99-240 concerne les répliques d'armes comprises entre 0,07 et 2 joules.
Chronographe ou "Chrony" : il sert à mesurer la vitesse des billes, et par ce biais, à déduire (selon la masse de la bille) la puissance développée par le lanceur.
En France, les équipes et associations ont majoritairement adopté le barème suivant, en prenant pour référence une bille de 0,20 g : 350 ft/s (106 m/s) pour les lanceurs tirant en automatique et pour les répliques d'arme de poing, 410 ft/s (125 m/s) pour les semi-automatiques bloqués mécaniquement et 462 ft/s (soit (140 m/s) pour les répliques de fusil de précision à réarmement manuel, gaz ou CO2 et électrique (comme le PSG1). Ce barème a été adopté par soin de mimétisme de la balistiques des armes réelles en partant de l'hypothèse que plus une bille va vite, plus elle ira loin : un véritable fusil de précision a une portée supérieure à celle d'un fusil d'assaut, la vitesse en sortie de bouche d'un lancer de précision doit donc être supérieure à celle d'un lanceur automatique pour mimer la réalité. Idem pour les armes et lanceurs de poing.
Notons que ce barème varie d'une équipe à l'autre et qu'à l'heure actuelle (Décembre 2012), aucune fédération sportive ou association à échelle nationale ne réglemente les vitesses maximales à la bouche des différents types de répliques.