Retourner en haut
PTIT LU - Horlogerie
montre1

LES MONTRES

D'abord instruments de mesure, devenus un accessoire de la mode masculine par excellence, la montre est aujourd’hui une pièce à posséder absolument. Bijoux et objets du quotidien, les montres pour homme donnent du style, en un clin d’œil, à n’importe quelle tenue.

Même si depuis quelques années maintenant, certaines deviennent de véritables objets spéculatifs. Il ne faut pas oublier qu'elles ont étaient a la base conçus pour nous indiqué le temps qui sécoule secondes après seconde.

Depuis leurs créations, elles ont évolué tant sur le plan technique qu'esthétique. Elles trônent désormais comme de véritables œuvres d'art accrochées fermement à nos poignets, les habillants de leurs nombreuses matières et couleurs.

Parfois brutes, et souvent raffinées, elles prêtent souvent a discutions selon les goûts de chacun.

Découvrons l'histoire horlogère ....

L'HOMME ET LE SECRET DU TEMPS.

S’il est bien un secret que l’Homme a perpétuellement cherché à dompter, c’est bien celui du Temps. À la fois inconsistant et insaisissable, et pourtant terriblement concret pour nous autres humains qui nous voyons inéluctablement vieillir, le Temps a fasciné au moins autant que la nature divine du Monde. C’est pourquoi son histoire est au moins autant celle des horlogers célèbres que des mécanismes étonnants qu’ils ont livrés à l’humanité.

Ce n’est pas surprenant qu’il faille remonter jusqu’à l’Égypte antique, autour du XVe siècle avant J.-C., pour trouver trace du tout premier cadran solaire, un instrument d’une remarquable confection qui permet d’indiquer l’écoulement de la journée en suivant le parcours céleste de l’astre diurne, à l’aide d’un gnomon. L’existence de tels cadrans est ensuite attestée dans plusieurs régions du monde, et notamment en Grèce hellénistique.

Une fois que l’homme s’est entiché de cet étrange projet – maîtriser l’intangible Temps – il conçoit des mécanismes de plus en plus évolués. Si le cadran solaire voit son fonctionnement assujetti à la présence effective du Soleil, d’autres instruments se proposent de mesurer des durées sans avoir à attendre que le bel Apollon daigne quitter son repère. C’est le cas de la clepsydre, ou horloge à eau, qui offre d’apprécier des durées brèves avec une précision plus que satisfaisante.

cadran

C’est le cas également de l’horloge à feu, dont des traces de l’utilisation remontent jusqu’au VIe siècle avant notre ère, du côté de l’Extrême-Orient.

horloge

DE L'HORLOGE AUX MONTRES

Aussi remarquables soient-ils, ces mécanismes restent forcément limités, les uns à la bonne volonté du Soleil, les autres à la seule mesure des durées plutôt qu’à la capture d’un Temps absolu. Il faut attendre le XIVe siècle pour que l’Europe médiévale fasse un bond en avant dans la manufacture des garde-temps, avec l’invention puis l’installation des premières horloges astronomiques, qui visent en même temps à informer sur les horaires des services religieux ou des événements publics, et à offrir une vision mécanique du système solaire, évidemment inspirée du modèle de Ptolémée. S’ensuit une période cruciale de l’histoire de l’horlogerie,qui voit les artisans français,qui voit les artisans français, puis suisses, chercher à développer les systèmes existants et à les miniaturiser, jusqu’à les faire tenir sur les tables de l’aristocratie.

L’horloge médiévale devient bientôt un objet de prestige, aussi raffiné que pratique, pensé moins pour capturer une portion du temps que pour décorer les intérieurs. Cette ambition de la miniaturisation va pousser jusqu’à la confection des premiers modèles de garde-temps à complications et des montres de poches, modèles imaginés pour impressionner les cours royales et pour conférer de la notoriété aux maîtres-horlogers. C’est là, au creux de l’Europe du Moyen Âge, que l’histoire de l’horlogerie devient, à proprement parler, l’histoire des montres.

Détonateurs, munitions ou encore tableaux de bord: la complémentarité entre les deux secteurs d’activité aura duré pas moins de huit siècles, durant lesquels les horlogers se sont progressivement transformés en acteurs économiques essentiels en temps de conflits. Presque toutes les grandes entreprises horlogères ont collaboré avec l’industrie militaire.
L’histoire partagée entre armuriers et horlogers commence avec l’apparition du régulateur. Connu sous le nom d’échappement à Strob, il est issu de la noix, une pièce mécanique chargée le moment venu de libérer l’énergie emmagasinée dans une arbalète.
lors qu’il n’existe pas encore d’horloger à proprement parler, la période comprise entre le 12ème et le 15ème siècle voit se constituer progressivement un métier réunissant les compétences du fondeur, du forgeron, du ferronnier, du serrurier et de l’orfèvre. Tous ont en commun le travail du métal. La production d’armes, de serrures puis d’horloges par les mêmes spécialistes génère des similitudes. Le vocabulaire en révèle quelques-unes: axe, coussinet, barillet, fusée, gâchette, détente, levier d’armage, bascule, platine, pont, plaque, ressort, ressort fouet ou de rappel, roue canon, vis. Un ressort de montre est armé au même titre qu’un fusil.

LES MONTRES MODERNES

La période de la Renaissance voit l’aboutissement de ce mouvement qui transforme les horloges en montres. C’est aussi à cette époque que le centre de gravité de l’horlogerie européenne se déplace progressivement du côté de la Suisse et de l’Angleterre, oscillant d’une nation à l’autre, tandis que la France, à la faveur de la révocation de l’Édit de Nantes, voit fuir une majeure partie de ses artisans horlogers les plus brillants. Genève et Londres ont beau être concurrentes en matière de garde-temps, elles ont contribué ensemble à la mise en route d’une histoire des montres modernes, en faisant entrer ces mécanismes dans l’ère de la précision.

montre2

Mais sans doute l’histoire de l’horlogerie n’eût-elle pas été la même sans l’appétence des cours européennes pour les pendules de marine. Au XVIIe siècle, le monde est encore jeune et demande à être découvert. Même si les dangers des océans n’ont pas empêché de grands explorateurs de s’embarquer, tous les navigateurs de l’époque conviennent que les déplacements maritimes seraient bien plus aisés s’il leur était possible de calculer leur longitude à tout instant. Motivés par la promesse d’une reconnaissance nationale (et par la perspective d’une prime royale), les meilleurs esprits du temps s’attèlent à concevoir une horloge de marine parfaite. C’est la première étape d’une course à la précision mécanique qui ne s’arrêtera plus.

Comme de nombreux secteurs où l’invention s’allie au commerce, celui de l’horlogerie n’échappe pas à la vague d’industrialisation qui touche la planète au XIXe siècle. Avec la mécanisation du travail, rendue possible par le développement des machines-outils, et la division des tâches, l’Europe entre dans une période d’industrialisation de l’horlogerie. L’horlogerie du XIXe siècle tend vers la mécanisation, et nul ne peut s’y soustraire… Pas mêmes les artisans suisses qui s’engagent dans cette voie non sans y avoir été poussés par les États-Unis, où la Révolution industrielle de l’horlogerie a pris racine.

DEPUIS LE XXe SIECLE

L’apparition de la montre-bracelet détermine le moment de l’entrée dans l’horlogerie du XXe siècle. La montre à gousset, bijou fidèle des classes aisées, est petit à petit remplacée par des modèles qui s’attachent autour du poignet, jusqu’à ce que la fin du premier conflit mondial relègue la première à l’état d’antiquité. Désormais, le garde-temps se porte en bracelet et s’emmène partout – dans les voitures de course, dans les cockpits d’avion, et jusqu’aux points les plus extrêmes du globe, où les montres accompagnement fidèlement nos plus courageux explorateurs.

montre3

En passant de l’histoire des horloges à l’histoire des montres, la quête humaine du Temps a toujours conservé sa particularité artisanale : la conception des mécanismes se fait à la main, dans des ateliers, par des spécialistes. Or, au XXe siècle, pour la première fois, cette conception de l’horlogerie comme artisanat est remise en cause, lorsque l’industrie japonaise présente un premier modèle de montre à quartz, fabriquée à la chaîne par des machines. L’alliance d’un mécanisme nouveau (donc séduisant) et d’un prix réduit permet au plus grand nombre d’accéder à l’objet-montre, et plonge la Suisse dans une terrible crise du quartz autour des années 70. Il faudra à la confédération helvétique adopter une stratégie marketing innovante pour s’extraire de ce piège et remonter doucement la pente.

Mais, depuis, le paysage a invariablement changé. Au troisième millénaire, l’histoire des montres se confond avec celle du progrès technologique : les mécanismes sont toujours plus petits et les montres toujours plus performantes. Aujourd’hui, le monde des garde-temps fait osciller ses aiguilles entre deux pans du même cadran : d’un côté, des objets qui cherchent à intégrer les technologies les plus récentes (comme les montres connectées) ; et de l’autre, des mécanismes encore produits à la main, avec le goût de l’artisanat, pour un public qui goûte le luxe et l’exception. Finalement, le monde n’est-il pas assez grand pour les contenir tous les deux ?

TECHNIQUE

COMMENT CA FONCTIONNE ?

Une montre est un instrument de mesure du temps que l'on peut emporter avec soit.Voyons donc comment tout ceci fonctionne, en commencant par les composants principaux:

Le monde de l'horlogerie est fascinant mais complexe. Je vais essayer de vous aidez a mieux le comprendre, que se soit techniquement, ou lexicalement. Je vous invite donc a me suivre dans toutes mes explications. Bienvenue dans la culture Horlogère.

LES MOUVEMENTS

Toutes les montres sont équipées de mouvements leur permettant de régler l'heure puis de mesurer le temps. Il s'agit de mécanismes internes qui font avancer les aiguilles et qui animent les différentes complications telles qu'une date, un chronographe, un calendrier perpetuel, une fonction GMT et bien d'autres. Le mouvement est donc un composant essentiel pour conserver la précision de sa montre qui ne pourrait d'ailleurs pas fonctionner sans.

Il existe deux grandes familles de mouvements de montre : les mouvements mécaniques et les mouvements électroniques. Les premiers sont uniquement composés de pièces mécaniques telles que des roues et des ressorts alors que les derniers possèdent un circuit éléctronique nécessitant une batterie pour fonctionner (même si dans certains cas ils peuvent également être équipés de pièces mécaniques en complément).

Choisir un mouvement, c'est aussi fonction de votre budget. Les mouvements électroniques sont plus répandus, peu coûteux et très précis alors que les mouvements mécaniques sont plus dispendieux, moins précis et requièrent un entretien.

MOUVEMENT MECANIQUE

Il existe deux type de montre mécanique, bien que la base de leurs fonctioenement soit identique, la difference ce fait au niveaux de l'energie qui animes ses mouvements.

Une montre peut tirer son énergie d'un ressort, qui est soit remonté par l'utilisateur, soit remonté par les mouvements du corps que celui-ci transmet à une masselotte circulaire appelée "rotor" (c'est alors un remontage automatique)

REMONTAGE MANUEL

Souvent appelés mouvements manuels, les mouvements mécaniques à remontage manuel sont les plus anciens types de mouvements horlogers jamais fabriqués, tirant leurs origines du XVIème siècle

C'est pourquoi la plupart des montres anciennes en sont équipées. Ces mouvements nécessitent d'être remontés tous les jours afin de fonctionner de manière optimale et le réglage doit se faire une fois la montre enlevée du poignet afin d'éviter tout dommage au mouvement.

Lorsque vous remontez ce type de mouvement, il vous faut le faire jusqu'à sentir une petite tension au niveau de la couronne et ne surtout pas forcer car cela pourrait endommager le mouvement.


REMONTAGE AUTOMATIQUE

Aussi appelés mouvements automatiques, c'est une variante des mouvements mécaniques à remontage manuel. Ceux-ci enmagasinent de l'énergie grâce aux mouvements naturels du poignet du porteur de la montre grâce à l'ajout d'un rotor (aussi appelé masse oscillante) qui remonte le ressort principal de manière perpétuelle, un système inventé par Rolex en 1930.

Les mouvements automatiques peuvent également être remontés de manière manuelle, notamment lorsque la montre n'a pas été portée durant une période supérieure à la durée de réserve de marche du mouvement (environ 40 heures)

C'est le type de mouvement le plus populaire auprès des amateurs de montres car il ne nécessite pas de réglage quotidien.

LEXIQUE

Avant de pouvoir vous expliquer comment fonctionne une montre automatique, il faut connaître les composants les plus importants:

  • Ressort de barillet : aussi appelé ressort moteur, il s’agit d’un ruban permettant d’emmagasiner de l’énergie lorsqu’il est tendu et la restituant en se détendant via un jeu d’engrenages. C’est la source d’énergie mécanique d’une montre
  • Système de transmission : aussi appelé rouage, le système de transmission transmet l’énergie accumulée dans le ressort de barillet jusqu’à la roue d’échappement via une série de petites roues
  • Échappement : cette roue d’échappement, ou roue d’ancre, a pour fonction de laisser échapper l’énergie acheminée par les rouages vers l’ancre, de manière intermittente et régulière. C’est l’organe d’entretien de la montre
  • Balancier : C’est le coeur du mouvement. Il bat entre 5 et 10 fois par seconde de manière circulaire. Il est couplé au spiral, un ressort, lui permettant d’éffectuer un mouvement de va-et-vient : l’oscillation, soit le fameux « tic-tac » étant simplement le bruit produit par les palettes sur les dents de la roue d’échappement. C’est l’organe régulateur du mouvement
  • Couronne : la couronne de remontoir est un bouton, ou une roue, présente à l’extérieur du boîtier de la montre permettant de remonter manuellement le mouvement ainsi que de régler la montre
  • Rubis : ce sont des pierres synthétiques composées de corindon et d’oxyde d’aluminium d’une grande dureté. Les rubis sont positionnés aux points de haute friction tels que le centre d’une roue, constamment en rotation. Ils permettent de réduire les frottements et l’usure
  • Rotor : aussi appelé masse oscillante, le rotor est un poids en forme de demi-cercle attaché au mouvement. Celui-ci tourne à 360° selon les mouvements du poignet et permet, grâce à une série de mécanismes, de remonter le ressort de barillet fournissant ainsi de l’énergie mécanique à la montre.

PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT

1. Les mouvements du poignet font tourner le rotor et remontent ainsi le ressort de barillet. Le remontage peut aussi être effectué en tournant la couronne
2. Le système de transmission transfère l’énergie vers l’échappement
3. L’échappement dose l’énergie en tronçons réguliers.
4. Le balancier utilise cette énergie régulière pour battre en va-et-vient de manière constante

5. À chaque série de battements, une série de roues transfèrent l’énergie aux aiguilles de la montre.
6. Les aiguilles glissent sur le cadran, et mesure le temps qui passe

Comme rien ne vaut une démonstration voici une video du fonctionement d'un mouvement Demo vidéo

MOUVEMENT ELECTRONIQUE

Les mouvements à quartz utilisent une batterie comme source d'énergie principale. Celle-ci envoie un courant électrique dans un petit crystal de quartz afin de l'éclectrifier, créant ainsi des virations qui font osciller le mouvement et entraînent les aiguilles.

Ces types de mouvements sont très précis et ne requièrent quasiment aucune maintenance sauf le remplacement de batterie qui dure généralement 2 ans. Leur coût est aussi très faible car ceux-ci sont composés de très peu de pièces. Aux yeux des amateurs de montres, ces mouvements ne sont pas très intéressants en terme de technicité ou de savoir-faire comparativement aux mouvements mécaniques.

Les mouvements à énergie solaire sont également des mouvements électroniques qui ne disposent cependant pas de pile. Elles sont alimentées par un petit panneau solaire situé sur le cadran qui récupère la lumière solaire ou artificielle pour la transformer en énergie électrique puis pour la stocker dans une batterie rechargeable ou dans un condensateur. Cette énergie peut ensuite être utilisée lorsque la montre n'est pas exposée à la lumière et ce pendant plusieurs mois.

Ce sont donc des mouvements qui protègent l'environnement (tout comme les mouvements mécaniques) car ils ne nécessitent pas de changement de pile contenant des produits chimiques nocifs.

L'AFFICHAGE

Maintenant, que l'on sait comment s'anime notre mouvement, il faut un moyen pour lire l'heure. Pour cela sur nos montres en 2023, il ya quatre grands type d'affichage pour les montres.

L'affichage est constitué d'un Cadran généralement fixe, ou la mesure du temps est efféctué par le déplacement des aiguilles dont la position indique l'heure.

On trouve généralement une aiguille des heures et une aiguille des minutes. La montre peut aussi disposer d'une aiguille des secondes.

Le cadran n'a pas obligatoirement de chiffres mais seulement des indexs ou parfois rien du tout. Classiquement le cadran comporte douze heures numérotées de un à douze, chaque heure correspondant à cinq minutes.

Les aiguilles viennent tourner autour d'un axe, l'aiguille des heures fait ainsi deux fois le tour du cadran en une journée quand l'aiguille des minutes fait un tour de cadran en une heure, soit vingt-quatre tours par jour.

Suivant le système sexagésimal, la lecture de la position de l'aiguille des heures puis celle de l'aiguille des minutes indique l'heure



Les montres avec cadran 24 heures, ont une aiguille des heures qui fait, dans ce cas, le tour complet du cadran en une journée.

ALPHANUMERIQUE

Il est en fait numérique ou alphanumérique. Contrairement à l’analogique où il faudra regarder des aiguilles, avec un affichage numérique les indications sont directement sous la forme de chiffres ou de lettres (en alphanumérique).

L’affichage numérique se fait aussi sur le cadran d’une montre, la plupart du temps dans des guichets, ou sur un écran en cristaux liquides (pour les montres électroniques).

De nombreuses montres présentent un affichage analogique et numérique, par exemple pour la date qui sera indiquée via un guichet.

OLED

Avec l'arrivée sur le marché des montres connectées une nouvelle technologie d'affichage est apparu, désormais ce sont directement des écrans oled qui affiche les différentes informations désirées sur le cadran, la matière principale de ses écrans souvent du verre pour les modèles basiques, du saphir pour les plus haut de gamme, désormais bataille de résolution, et de qualité.

BINAIRE

Particulièrement futuristes et originales, les montres à affichage binaire ne possèdent ni aiguilles, ni chiffres. L’heure s’affiche sous la forme d’un code binaire à l’aide LEDs (diodes lumineuses) allumées ou éteintes. Chaque ligne correspondant à une valeur, il suffit d’additionner les chiffres du haut pour obtenir l’heure et ceux du bas pour obtenir les minutes.

À l'origine, seules des montres à affichage BCD (binary coded decimal, c'est-à-dire décimal codé en binaire) existaient : elles affichent séparément chaque chiffre décimal de l'heure sexagésimale en binaire. De nos jours, on trouve aussi des montres à affichage réellement binaire. La plupart des montres à affichage binaire sont à affichage numérique, cependant des modèles analogiques existent aussi.

Pour lire une montre à affichage BCD, on additionne les valeurs de chaque colonne de LED pour obtenir six chiffres décimaux. Les heures, les minutes et les secondes sont chacune affichées par deux colonnes.

LES CADRANS

Le cadran de montre est la partie visible de la face avant d’une montre, pour beaucoup, sa fonction se résume à donner l’heure. Effectivement il donne les informations relatives au temps.

Le choix de ce qui doit figurer ou pas sur un cadran est soumis à des critères stricts, comme la nécessité de ne pas en afficher trop et, surtout, de ne pas en afficher trop peu.

Par exemple, dans les cadrans communs, on retrouve les index et la marque ou le logo du fabricant de montres. Les complications telles que l’affichage de la date, la petite seconde ou les totalisateurs d’un chronographe dépendent toujours des spécifications du calibre respectif.

Contrairement à une montre numérique, qui n’affiche généralement que des chiffres sur son écran, cela se fait avec les montres analogiques à l’aide d’aiguilles de montre. En outre, de nombreux porteurs de montres attachent aujourd’hui de l’importance à ce que leurs garde-temps aient un cadran avec un certain nombre de fonctions supplémentaires.

On retrouve généralement ces éléments pour chaque cadran de montre analogique:

  • Les index qui font référence au marquage des heures sur le cadran d’une montre. Ils peuvent venir remplacer les chiffres romains ou les chiffres arabes qui permettent aussi d’afficher l’heure.
  • Le cadran peut aussi se composer de compteurs. Par exemple, un compteur de chronographe est un élément du cadran qui permet d'indiquer le nombre de tours que fait l'aiguille du chronographe sur le cadran.
  • Le guichet qui est une petite ouverture située sur le cadran d'une montre. qui renseigne généralement la date mais peut aussi indiquer le jour de la semaine par exemple.
  • Le logo de la marque de la montre qui est généralement situé à 12h sur le haut du cadran de la montre
  • On peut aussi retrouver d'autres éléments écrits sur le cadran de la montre comme la mention "Automatique" ou "Waterproof", "Made in France" ou encore "Swiss Made".

MA PETITE COLLECTION